Arequipa et sa blanche splendeur

Tirant son nom de l'aymara "Derrière la montagne pointue", Arequipa est une ville de près d'un million d'habitants située dans les contreforts de l'Altiplano, à 2300m d'altitude. Située dans une région exceptionnelle entre volcans en activité et canyons parmi les plus profonds de la planète, Arequipa se distingue également par le patrimoine architectural de son centre historique, inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis l'an 2000.

Déambulons un peu dans la ville...

Et sur sa Plaza de Armas avec sa grande cathédrale... comme toutes les villes d'Amérique du Sud ! En Asie, tu bouffes des temples bouddhistes à tout va, ici, c'est plutôt petites églises en entrée, Plaza de Armas en plat, et grosse cathédrale en dessert.

Vue depuis la terrasse de l'hôtel, avec les volcans qui entourent la ville, et les ses bâtiments blancs, caractéristiques d'Arequipa

Une petite église comme promis pour l'entrée

Soyons fous, deuxième entrée avec une autre église remarquable

La Plaza de Armas avec toutes ses arcades

Et comme promis pour le dessert, une grosse cathédrale trônant sur la Plaza de Armas

Arequipa de nuit, c'est canon aussi

ça c'est pour vous montrer que tout est vraiment blanc dans cette ville

Le monastère de Santa Catalina

S'il y a un truc à voir à Arequipa, c'est ça. Il s'agit d'un immense couvent dominicain, véritable ville dans la ville, avec ses ruelles et placettes. Durant 4 siècles, près de 200 nonnes y vécurent avec leurs 300 servantes, à l'abri des regards et des interventions extérieurs... Et dire que Facebook, Whatsapp ou même Tinder n'étaient pas encore très répandus à l'époque, elles devaient trouver le temps un peu long.

Aujourd'hui, seule une toute petite partie du couvent abrite encore une trentaine de religieuses, âgées de 18 à 90 ans. Mais grand progrès, depuis le visite de Jean-Paul II en 1985, elles ont le droit de parler et de sortir. Wouhou, Pumpelup...

Bon, j'ai toujours un problème avec les croyances dans les divinités... Que ce soit aller sacrifier une gamine de 14 ans en haut d'un volcan pour les Incas, rester enfermer toute sa vie pour se dévouer à un être suprême comme ici, ou partir faire le djihad pour mourir pour Allah... (la liste pourrait être longue) moi ça me dépasse un peu. J'espère que vous ne m'en voudrez pas :)

L'entrée du monastère

Vue de l'intérieur du monastère où trois couleurs dominent : le rouge (énormément), le bleu et le blanc

Des petites rues pavées pour circuler dans cette "ville"

Des rues qui portent des noms des grandes villes du royaume d'Espagne

Ma p'tite none :)

Un peu de verdure au milieu de toute cette peinture

Un premier cloître : blanc

Un second : bleu, le cloître des orangers, qui tient son nom des arbres présents au milieu

Et un dernier : rouge, comme ça pas de jaloux

Un escalier qui monte dans un mur... Numerobis serait-il derrière tout ça ?

Le lavoir aux jarres, qui devait permettre de belles batailles d'eau

Les appartements des nones

Elles en arrivaient à parler aux murs...

Le salon (pour l'apéro ?)

Petite chapelle

Les bonnes vieilles latrines

Surement pour faire des courses de chariottes dans les ruelles du monastère

Un puit pour faire disparaître la servante incompétente

"Qu'est ce qu'il y a Juda ? Tu ne manges pas ? Tu trouves que ce qu'il y a dans ton assiette n'a pas l'air catholique ?"

La zizine

La cuisinière triple feux d'époque

Elevage de "cuys", qui ne doivent pas dater de l'époque je pense... Et elles vont finir où ces petites bêtes ?... dans une assiette !

Surement une rupture de stock chez Leroy Merlin des peintures blanche, rouge ou bleu... cette pièce est donc jaune !

Vue depuis le haut du monastère

"Pardon mon père, je n'ai pas été très très sage..."

Un gros rigolo celui qui installait les portes, qui en a mis une devant un escalier qui monte dans un mur ! Y aurait-il un historien, archéologue ou même architecte qui pourrait expliquer le principe ?

Collections du monastère dans les travées de l'église

Une petite photo de nous pour finir :)

Impressionnant ce monastère, et surtout très imposant. Toutes les constructions d'Arequipa le sont, en raison de l'épaisseur des murs, en prévention des tremblements de Terre. Les séismes qui ont détruit la ville par deux fois dans les siècles passés.

Arequipa est jusqu'à maintenant ma ville préférée d'Amérique latine (hors Brésil). Auré préfère Cuzco, mais je trouve Arequipa plus authentique, moins de touristes, un climat plus doux et ensoleillé, très agréable pour s'y promener, et tous ces bâtiments blancs la rendent vraiment majestueuse.